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Le combat des anti-OGM dans notre région
Pour Bénédicte Bonzi et Olivier Florens, membres du collectif anti-OGM 84 et 13, il faut "protéger le jardin d'Eden" de la région Paca. En savoir plusLire aussi : Les anti-OGM provençaux dénoncent "une nouvelle magouille des semenciers"Lire aussi : Pas d'OGM sur sa commune, le maire du Thor avait raisonUn département sans aucune culture ni essai OGM qui devient l'emblème de la résistance anti-OGM ? Le Vaucluse est en effet très mobilisé. "Face à une loi déficiente, des maires s'engagent depuis 2001 et mettent en place, chaque année des arrêtés dans leur commune," explique Olivier Florens, l'un des porte-parole du collectif anti-OGM 13-84 qui regroupe la confédération paysanne, Attac, le réseau Biocoop, celui des Amap, des syndicats... Vingt-trois communes, bientôt 25, interdisent la culture d'OGM sur leur territoire. Carpentras, qui a délibéré en juin 2008, devrait prendre prochainement un arrêté et deviendra la première grande ville anti-OGM du département. Si les projecteurs se sont braqués sur le cas du Thor (Verts), récemment, c'est qu'il pourrait bien faire jurisprudence. En décembre 2008, le tribunal administratif de Nîmes a donné raison à son maire Jacques Olivier contre la préfecture qui demandait l'annulation de sa délibération. "C'est la première commune qui a refusé l'injonction et qui est allée devant le tribunal", poursuit Bénédicte Bonzi, autre porte-parole du collectif, par ailleurs référente pour Greenpeace de la campagne anti-OGM La Provence du mercredi 18 février 2009
Un sentier pour piétons sera créé le long du littoral
Les travaux seront effectués et financés par le conseil général
L'article L 160-6 du code de l'urbanisme, dans le cadre de la loi littoral prévoit l'instauration "d'une bande de 3mètres de largeur d'une servitude destinée à assurer exclusivement le passage des piétons". En d'autres termes, l'aménagement d'un sentier le long du littoral. "Pour nous, il s'étendra de la plage Massane (la moitié appartient à Istres) à Romaniquette", explique Lionel Bouchaud, conseiller municipal chargé des Activités nautiques, du Stationnement et de la Circulation. Soit en tout 11,740km pour ce qui concerne Istres.De magnifiques lieux de promenade La Direction départementale de l'équipement (DDE) arrondissement maritime réalise actuellement une étude sentier littoral sur la commune pour réaliser ce projet. "De magnifiques lieux de promenade seront ainsi aménagés le long du littoral avec des aires d'arrêt pour des pique-niques par exemple. 75% de ce sentier est déjà constitué de la sorte. A priori les travaux seront rapides (voir encadré)." Il ne reste que quatre zones à ordonner: le Ranquet, Varage, les Heures Claires et au niveau des Bolles. Les travaux sont assurés par la DDE et donc financés par le conseil général. Istres mais aussi toutes les villes littorales de l'étang de Berre sont concernées. "Ce serait une chance extraordinaire pour des marcheurs de pouvoir rejoindre Martigues à pied et de revenir ensuite par bus", explique Eric Casado, adjoint à l'urbanisme. Il peut y avoir quelques difficultés pour aménager des chemins de randonnées entre Istres et Saint-Chamas car il s'agit d'une zone difficile." Autre problème pour la DDE, s'arranger avec les propriétaires dont les habitations se retrouveront sur le tracé (voir ci-dessous). "Nous avons voté en conseil municipal la délibération autorisant la DDE à discuter avec les propriétaires concernés sur notre territoire", ajoute Eric Casado. La Provence du lundi 16 février 2009
"Il existe un moyen de ne pas payer 500 millions d'euros si on arrête l'incinérateur"
Ancien élu écologiste, Christian Raynaud estime que l'audit réalisé par la communauté urbaine Marseille Provence Métropole a négligé certaines pistesEn savoir plusLire aussi : L'audit financier de l'incinérateur de Fos-sur-MerCaselli : "Je veux réduire la part d'incinération"Vu sur Canal Maritima : Une réunion publique contre l'incinérateurEn juin dernier, l’usine de traitement des déchets que la communauté urbaine Marseille Provence Métropole fait construire à Fos-sur-Mer a connu un bug judiciaire, à la suite d’un recours déposé par un ancien élu écologiste, Christian Raynaud, avec l'aide de l'association Fare Sud. Aujourd'hui membre du MoDem, ce spécialiste du traitement des déchets défend l’idée d’une prolongation du fonctionnement de la décharge d’Entressen. Toujours très déterminé, il condamne la délibération qu'Eugène Caselli, le président PS de MPM, proposera le jeudi 19 février aux élus de la communauté urbaine et qui permettra de mettre en marche l'incinérateur en 2010. La Provence du mercredi 18 février 2009
Au Vallon du Fou, un nouvel arrêté régularise l'exploitation
Le préfet vient de reformuler un texte autorisant la décharge à fonctionner
Les péripéties qui ont perturbé le début de l'exploitation du Vallon du Fou sont, peut-être, enfin terminées. En effet, Gaby Charroux l'a annoncé hier: le préfet a délivré un nouvel arrêté "régularisant" l'enfouissement des déchets au centre technique de Martigues. Les détracteurs du projet-notamment le CIQ de Saint-Pierre-avaient soulevé en justice l'irrégularité de cette décharge, pourtant avancée comme "exemplaire" par son maître d'oeuvre, au motif qu'elle acceptait tous les déchets et non uniquement les déchets dits "ultimes". Or, en l'état actuel des connaissances et, surtout, des moyens de traitement complémentaires qui existent dans les Bouches-du-Rhône, cette notion de déchets ultimes pouvait prêter à débattre. Ce n'est plus le cas. "L'association Fare Sud, dont fait partie le CIQ, a admis que notre position était légitime, précise le président de la CAPM. Je pense, qu'aujourd'hui, dans ce contexte, le centre du Vallon du Fou est un bon compromis. Nous avons présenté un maximum de garanties en nous engageant, par exemple, à continuellement mettre ce site aux normes, qu'elles soient technologiques ou sanitaires comme nous le faisons sur tous nos équipements existant". La Provence du mercredi 18 février 2009
caselli: "le processus ne peut pas être arrêté"
Toutes les pistes ont été explorées. Pour aboutir à chaque fois à la même conclusion, selon Eugène Caselli, président PS de Marseille Provence Métropole (MPM): "L'arrêt de l'incinération est inenvisageable. Le processus en cours ne peut être arrêté". Trop cher, compte tenu des engagements pris par la mandature précédente auprès des banques, des opérateurs industriels. Et de l'état d'avancement des travaux. Trop risqué, si une action en justice venait se greffer sur l'affaire. "Rompre un contrat, c'est s'exposer à un procès. Ma proposition est une alternative", commente le socialiste Eugène Caselli avec une prudence de Sioux. Enterrant ainsi la promesse faite durant les municipales par le PS. Selon les experts de la collectivité, l'arrêt pur et simple du projet prévu pour février 2010 à Fos aurait un coût trop élevé: près de 500 millions d'euros. La Communauté urbaine a pris la décision d'ajuster le tir après avoir épluché les conclusions d'un audit. Le nouveau projet, qui sera présenté aux conseillers communautaires le 19 février prochain, jour où Ouest Provence a prévu une nouvelle manifestation, fait la part belle à la méthanisation (de 23% à 47%) au détriment de l'incinération (de 77% à 53%), par rapport au projet initial. Ce qui est censé apaiser la colère des maires socialistes concernés. "Ce sera la première usine à répondre au Grenelle de l'Environnement, se félicite le président de MPM. Elle sera en plus dotée d'une étude sanitaire suivie." La solution arrêtée a un prix: 510 millions d'euros. "J'ai choisi une solution médiane, elle a un coût, je l'assume, poursuit Eugène Caselli. On est allé au maximum de ce qu'on pouvait faire." Philippe Faner La Provence du 14 février 2009
1000 personnes pour dire encore "non" à l'incinérateur
Associations et citoyens ont pu s'exprimer à Parsemain hier soir Assis derrière un pupitre, en compagnie de l'ensemble des maires de Ouest Provence, René Raimondi semble tendu. Est-ce la diffusion, sur écran géant, des engagements de Jean-Noël Guérini contre l'incinérateur dans un face-à-face avec Jean-Claude Gaudin avant les élections municipales marseillaises? Où plutôt la confirmation d'une mauvaise nouvelle pour les Fosséens? Car malgré les discours de façade et les bonnes volontés, l'avenir immédiat semble loin d'être rassurant pour les anti-incinérateur. Bernard Granié s'était pourtant montré rassurant en préambule. "Nous avons été reçus cet après-midi par le président du Conseil général et nous avons été écoutés, explique-t-il devant la foule.Jean-Noël Guérini a pris des engagements: il reste contre l'incinération, il refusera toute nouvelle implantation d'usine de ce type et créera un syndicat mixte pour programmer la fin de l'incinération dans les Bouches-du-Rhône. De plus, il cofinancera des installations qui permettront de méthaniser les 250000 tonnes promises à l'incinération". De bonnes résolutions, certes, mais qui ne paraissent applicables que sur le long terme. La Povence du 14 février 2009
Véhicule électrique : le Piaggio Porter.
 Nous avons pu tester récemment un véhicule propre, le Piaggio Porter. C’est un petit véhicule utilitaire de 3,37 m de long. Cette petite voiture me fait penser aux véhicules urbains japonais. Il existe deux versions thermiques de ce Porter, une version essence et une version diesel avec un petit moteur de 1300 cm3. Mais c’est la version « Zero CO2 » qui nous intéresse ici. Il en résulte une gamme de véhicules livrables avec 4 motorisations (essence, diesel, électrique et méthane) et une grande diversité de modèles. Ce concept couvre les besoins de transport les plus diversifiés pour le travail et les loisirs. Construits comme des véhicules utilitaires de grande longévité, les Piaggio Porter satisfont idéalement les exigences de robustesse, de confort et de maniabilité. La gamme Piaggio Porter est basée sur 7 modèles spécialement conçus pour satisfaire les besoins professionnels les plus divers. Des superstructures et équipements spécifiques sont disponibles en fonction des métiers et des utilisations. La version electrique peut atteindre une vitesse maxi de 70 km/h et une autonomie de 90 à 120 km. La version que nous avons essayée est proposée à la vente à un prix de 16000 € environ. Cela parait cher, pour un véhicule thermique, mais il est bien placé pour un véhicule électrique. Nous remercions la société Marcel, du Muy, pour la démonstration du véhicule.
"La section locale du parti socialiste ne participera pas aux manifestations contre l'incinérateur"
L'intercommunalité Ouest Provence, présidée par Bernard Granié (PS) organise vendredi une réunion publique sur l'incinérateur, à 18h30 à la Halle Parsemain, à Fos, puis une manifestation devant le palais du Pharo, le 19. Deux rendez-vous auxquels les socialistes martégaux ne participeront pas. Sophie Degioanni, secrétaire de la section locale, explique pourquoi. Quelle est votre analyse de la situation actuelle? Il faut comprendre qu'en politique, il y a des combats qu'on gagne, et d'autres qu'on perd. Celui contre l'incinérateur de Jean-Claude Gaudin et du préfet, même si nous lui avons manifesté notre opposition en temps et heure, nous l'avons perdu le jour où les travaux ne pouvaient plus être arrêtés. D'ailleurs, ils sont quasiment finis. Vous soutenez donc plutôt la position d'Eugène Caselli (PS), président de MPM, et de Jean-Noël Guérini (PS), président du Conseil général, que la contre-proposition de Bernard Granié? Oui. En tant qu'élu, il faut gérer ce genre de dossier de façon responsable. Renoncer aujourd'hui à l'incinérateur, ce serait verser un dédit, de 500millions d'euros dans le meilleur des cas, voire 600. Une telle somme provoquerait la mise sous tutelle immédiate de MPM, et l'État reprendrait donc le contrôle de la situation. Il pourrait alors imposer la version de l'incinérateur proposée par Jean-Claude Gaudin. Cette version-là, nous n'en voulons pas. Selon vous, quel est l'apport du "plan Caselli-Guérini"? Il y a d'abord l'engagement d'augmenter la part liée à la méthanisation, ce qui représente un coût financier important, auquel participera le conseil général. Eugène Caselli souhaite aussi que MPM prenne en charge un conseil scientifique chargé du suivi de la santé de la population, ce qui est primordial. Enfin, cet incinérateur, le premier à répondre aux normes du Grenelle de l'environnement, polluera toujours moins que la cimenterie Kernéos (ex-Lafarge), dont le projet d'extension a reçu un avis défavorable de Martigues et Port-de-Bouc, mais pas d'autres, dont Fos. Il ne peut pas y avoir deux poids deux mesures… Aujourd'hui, je note les efforts fournis par MPM et le Département, et la section locale du PS préfère soutenir cette position. Pour toutes ces raisons, nous ne participerons pas aux deux manifestations organisées par Ouest Provence. La Provence du 11 février 2009
La communauté urbaine MPM incinérera la moitié de ses déchets
Menacé de devoir payer un dédit de 500 millions d'euros, Eugène Caselli a décidé de mettre en service la partie incinération de l'usine de Fos. Un choix d'ores et déjà très décrié.
Nouveau rebondissement dans le long feuilleton de l'usine de traitement des déchets que la communauté urbaine Marseille Provence Métropole fait actuellement construire à Fos-sur-Mer : Eugène Caselli, le président PS de MPM, vient de décider de mettre en service la partie incinération, courant 2010. Interrogé par La Provence, celui qui a succédé en avril dernier à Jean-Claude Gaudin (le maire UMP de Marseille qui a lancé le projet), se justifie : "Je n'ai pas choisi l'incinération, ni ce projet. Nous allons néanmoins arriver à diminuer la part de l'incinération et à augmenter la méthanisation. Nous arriverons à 53 % pour l'incinération et 47 % pour la méthanisation. Je gère en fonction des circonstances".Pour expliquer cette décision, Eugène Caselli (PS) s'appuie sur un audit qu'il a lancé au lendemain de son élection. Ce document vient d'être présenté à des élus, dont les 18 maires de MPM, lors de réunions internes. L'audit préconise la mise en service de la partie incinération, la méthanisation étant toutefois portée à 50 % des déchets traités. L'audit défend cette solution par l'avancée du chantier et par le dédit que MPM devrait verser en cas d'arrêt du projet : ce dédit est estimé à 500 millions d'euros, qui reviendraient à la société chargée de construire l'usine. Ces informations confirment celles publiées par La Provence dès le mois de novembre dernier, sur la base du pré-audit, puis courant janvier. La Provence du 5 février 2009
Incinérateur de Fos: le président de MPM propose un compromis sur la méthanisation
Une nouvelle unité de méthanisation sera construite dans l'enceinte de l'incinérateur controversé de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole (MPM) afin de permettre son entrée en fonction en 2010, a proposé vendredi le président PS de la collectivité, Eugène Caselli. Cette solution de compromis, qui sera soumise au vote de l'assemblée de MPM le 19 février, permettra de faire passer la proportion de la méthanisation de déchets à 47% contre 53% d'incinération, alors que le rapport était au départ de 23%-77%, a précisé M. Caselli à l'AFP. "Ce que nous allons proposer à l'assemblée, c'est la solution la plus équilibrée possible: je dois prendre mes responsabilités de président de collectivité", a dit M. Caselli, ajoutant: "je crois qu'il y aura une majorité pour voter ces propositions". Avec cette nouvelle ligne de méthanisation, l'incinérateur en cours d'achèvement à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) aura une capacité de méthanisation de 220.000 tonnes et d'incinération de 250.000 tonnes, contre respectivement 110.000 et 360.000 prévues à l'origine.
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